Brésil

Rio de Janeiro, Brésil

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Rio de Janeiro

Après une escale à Miami en partant de Montréal, nous sommes arrivés moi et une amie, par un vol de nuit, à Rio de Janeiro vers 10h00 du matin. Dès que nous sommes sortis de l’avion, nous avons vite fait de constater avec le plus grand bonheur que, le froid hivernal du Québec, était officiellement derrière nous!

Nous nous dirigions vers le « spot » Uber de l’aéroport quand un chauffeur de taxi enregistré, est venu à notre rencontre pour nous proposer la course à 20 R$ de moins qu’Uber proposait sur l'application. Donc nous avons embarqués avec lui pour nous rendre à l’hôtel. Nous avons aussi vite fait de constater la barrière linguistique. Ici on parle le portugais... Obviamente, me desculpe, obrigado!

Nous avons logé au Copacabana Rio Hotel. Nous avions réservé ce qu’ils appellent une suite. C’est ce qu’il faut si vous voulez un balcon dans votre chambre. Il y avait un salon, des divans, un coin cuisinette, un grand lit king et un balcon. Sur le toit, se trouvait la piscine avec un bar et, une belle vue sur la plage de Copacabana. Nous avons apprécié cet hôtel malgré le fait qu’il était absolument impossible de se faire octroyer une deuxième clé qui, nous aurait permis de charger les batteries de nos «smartphones» pendant que nous étions sur le toit, à la piscine par exemple, à relaxer après une journée de visite. La clé était nécessaire pour activer l’électricité dans la chambre...

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Première journée, Première fusillade

Nous savions que le taux de criminalité à Rio de Janeiro était assez élevé et que certaines favelas ne sont pas encore pacifiées. La plus part ne le sont pas en faite! Du coup, il est possible de se promener dans une favela et d’apercevoir un baron de la drogue avec une mitraillette dans les mains. Il y a même des enfants avec de tels armes.

Lors de notre première journée après le «check-in» à l’hôtel, nous avons marché le « boardwalk » de la plage de Copacabana au complet jusqu’à son extrémité. Je voulais me rendre dans un resto-bar situé dans une favela que je croyais pacifiée un peu plus au nord de la plage. On nous a déconseillé de s’y rendre... Alors nous avons embarqué dans un taxi en se disant qu’il serait peut-être plus sécuritaire de s’y rendre ainsi que d'y aller à pied mais, même le chauffeur de taxi ne voulait pas se rendre à cet endroit... On s’est donc résigné à ne pas y aller évidemment!

Nous sommes donc retournés sur la plage pas très loin pour manger et boire un verre. Nous discutions bien tranquille sur la terrasse qui était quand même assez bien remplies par des brésiliens et par deux ou trois touristes quand soudainement… POW POW POW! TAC-A-TAC-A-TAC! Des coups de feu! Une fusillade avec des fusils d’assauts avait lieu littéralement à 200 mètres de nous en plein jour, dans la favela où l’on voulait aller boire un verre à peines quelques minutes avant.

Durant les coups de feu qui ont durés quelques secondes, tous les gens qui était dans le secteur ont figés et restés très attentifs, incluant les joueurs de volley-ball sur la plage. Quand les coups de feu ont cessés, tous et chacun ont continués leurs occupations comme si de rien n’était. La routine à Rio quoi!

 

Corcovado, Christ Rédempteur

Puisqu’on y allait un samedi, quelques jours avant le Carnaval de Rio en plus, je croyais qu’il y aurait foule pour embarquer dans le funiculaire pour se rendre au Christ Rédempteur. J’avais donc décidé d’acheté des billets coupe-file en ligne pour éviter tout ça. Mais à ma grande surprise, à 9h00 le matin, quand nous sommes arrivés, il y avait bien une petite file mais, sans plus. Il nous restait juste à attendre le prochain funiculaire et, on y était.

Mais rendu en haut par exemple, là il y avait foule! Il y avait même une fiesta alentour de la statue. On pouvait quand même prendre de jolies photos du panorama de la ville de Rio tout en gardant la foule hors du champ de vision mais, pour la statue c’était autre chose.

 

 

Favela Santa Marta

Parmi les favelas pacifiées, nous avons décidé d’aller visiter celle de Santa Marta où Michael Jackson était venu tourner son vidéoclip pour la chanson « They don’t care about us » en 1996. Nous avons pris un guide résident de la favela pour nous accompagner, ce que je recommande. Nous nous sommes promené à travers la favela et ses habitants et nous avons emprunté le funiculaire pour se rendre jusqu’au sommet où se trouve la statue de Michael Jackson grandeur nature. Nous sommes resté un moment là haut à s’imprégner des lieux. Nous avons ensuite descendu toute la favela à pied après avoir visiter l’intérieur d’une maison d’une gentille dame qui a bien voulu nous laisser entrer. Elle nous a présenté sa famille pendant qu’on avançait pièce par pièce dans sa demeure. C’était assez rustique comme maison mais croyez-le ou non, rendu dans le salon, se trouvait l’ado en train de jouer à nul autre jeu que, FORTNITE!!!!

Ah oui? Vraiment? Vous avez l’internet jusqu’ici? Comment ça marche? On paye l’internet et ensuite on mange s’il reste des sous? Eh ben!

Je dis ça en rigolant et je ne porte aucun jugement bien sûr! La vie dans les favelas n’est clairement pas des plus facile mais, elle semble quand même viable si la favela est pacifiée. On compte plus de 900 favelas à Rio de Janeiro seulement, ce qui représente en tant que population, le tier des habitants.

Quoi qu’il en soit, la visite de la favela fut très intéressante et m’a bien marquée.

 

Quartier Lapa

Rien de plus déroutant que d’aller se promener un samedi soir dans le quartier Lapa en période de Pré-Carnaval de Rio. C’est l’endroit le plus hétéroclite que j’ai vu dans ma vie! Les brésiliens prennent ça bien à cœur le Carnaval. Ils fêtent et ils se déguisent en conséquence. L’action commence en dessous de l’Arcos de Lapa. Il s’agit d’un aqueduc construit à l’époque pour apporter de l’eau à la ville. La structure est maintenant utilisé pour supporter un rail de tramway qui relie le quartier Lapa et Santa Teresa.

Après un souper dans un restaurant des plus inusité nommé le Rio Scenarium, qu’on pourrait qualifier de musée, il était temps pour nous de prendre un verre avec «le vrai monde»... Nous avons choisi le Belmonte, un bar situé sur un coin de rue bien animé. Assis autour d’une petite table dehors, on enchaînait les caipirinhas (drink brésilien) l'un après l’autre. Nous sommes restés obnubilé juste à regarder les gens passer devant nous pendant au moins 4 heures! C’était tout un spectacle seulement de regarder le monde marcher et festoyer dans la rue.

 

Santa Teresa

Le lendemain, nous avons visité le quartier pittoresque de Santa Teresa. On ne peut visiter ce quartier sans passer par l’escalier très colorés de Selaròn. Il s’agit d’un escalier qui relie le quartier Lapa à celui de Santa Teresa qui, lui se trouve plus en hauteur. L’Escadaria Selarón en portugais, est composé de plus de 2000 carreaux en céramiques provenant de 120 pays différents. Il a été réalisé par l'artiste d'origine chilienne Jorge Selarón en 1994. C’est de toute beauté! Je dirais même plus, c’est instagramable!

Desservi par l’un des plus anciens réseaux de tramway au monde, Santa Teresa a su conserver son côté typique d’antan. On l’appelle le quartier des hippies et on le compare souvent au quartier Montmarte de Paris. On ne se sent pas en ville quand on s’y promène mais, ce quartier fait bien partie de Rio de Janeiro!

 

Ipanema, la débandade…

Le soir venu, on se dirige avec Uber dans le quartier d’Ipanema. D’après ce que j’avais lu et entendu, ce quartier était l’un des plus huppé de Rio. Par le fait même, je me disais qu’il devait être l’un des plus sécuritaire… Mais, c’est bien dans le quartier d’Ipanema qu’on a tenté de nous voler à la tire et à l’arraché!

Nous nous étions mis d’accord moi et mon amie de ne jamais trainer de sac ou de sacoche avec nous à Rio pour éviter d’être la cible de voleurs. Mais après 3 jours sans tracas, on se sentait en confiance et nous avons baisser la garde. Mon amie a décidé qu’elle voulait apporter une petite sacoche avec elle ce soir-là. Première soirée avec la sacoche sous l’épaule, il a fallu à peine 10 minutes de marche avant qu’on se fasse littéralement attaqué par une bande de voyou.

Le scénario typique; un jeune s’approche devant nous pour faire diversion en essayant de boire dans nos verres de caipirinha qu’on venait tout juste d’acheter sur la rue. Au même moment, un complice tente carrément d’arracher la sacoche sous l’épaule de mon amie en tirant. Elle se met à crier à pleins poumons! Pendant ce temps, un autre complice lui, tente de retirer mon téléphone portable de ma poche à la « pickpocket » mais, je le surprends. Je me retourne en le repoussant et je réalise que nous sommes entouré d’une bande de piranha (terme utilisé au Brésil pour désigner les voleurs qui opère en groupe).

Mon amie, toujours sur le même souffle de son crie, réussit à contenir sa sacoche sous son bras pendant que je reçois un grand coup de poing dans le dos. Une frappe de diversion je suppose lol… On finit enfin par s’extirper des mains de nos agresseurs quand l’un d’eux, par déception de nous avoir rien volé ou pour nous convaincre de ne pas riposter, m’a tiré une roche ou quelque chose, que j’ai reçu sur l’épaule.

Nous avons ensuite continué à marcher pour s’éloigner du danger encore un peu sous le choc et, nous nous sommes arrêté de l’autre côté de la rue pour voir si nous étions toujours en un morceau et s’ils avaient réussi à nous prendre quelque chose. Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, non seulement ils n’avaient rien réussi à nous voler, nous tenions encore dans nos mains nos verres de caipirinha! ... Thug Life! ... Des vrais! ;p

Ce n’était pas cette petite épisode de violence ou je dirais plus de brasse-touriste ou, de désagrément, appelez-ça comme vous voulez, qui allait nuire à notre soirée. Nous avons continué notre chemin non sans s’éloigner de la plage par exemple mais, nous avons trouvé le restaurant où l’on voulait se rendre, soit le, Zaza Bistro Tropical.

Très belle découverte ce restaurant. Mon plat était génial et hors du commun. Tortellini maison farci aux betteraves, garni de cresson et nappé d’une sauce au fromage de chèvre et feta. À noter qu’au deuxième étages, l’ambiance est complétement différente puisque vous mangez assis par terre sur un genre de tapis gazon…

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Le Pain de Sucre

Une autre belle façon d’avoir une vue panoramique sur la ville de Rio est de se rendre au sommet du Mont du Pain de Sucre. Pour se faire, on prend le téléphérique pour environ 75 R$ le billet. Le parcours se divise en deux téléphériques. Au sommet se trouve un bar-terrasse avec une vue magnifique. Il est possible aussi de faire une petite randonnée en forêt aux deux stations afin de voir la faune et la flore. Si vous êtes chanceux vous verrez de petits singes très mignon. On en retrouve deux espèces à cet endroit, le singe sagui et le mico de cheiro. Pour notre part, nous avons eu la chance de voir plusieurs singes sagui mais, complétement en bas. En effet, au pied du Pain de Sucre au bout d’une petite plage, se trouve un sentier pédestre qui longe la montagne et la mer. Emprunté le jusqu’à ce que vous croisez un chemin en escaliers qui pénètre dans la forêt. Nous avons marché qu’une dizaine de minutes dans la forêt à partir du sentier avant d’en apercevoir. Ils ne sont pas farouches ces petits singes! En terme de grosseur, ils sont à peine plus gros qu'un écureuil du Plateau Mont-Royal bien nourri!

 

Àpres 5 jours à découvrir Rio de Janeiro, souvent désigné comme étant la ville la plus belle du monde, nous avons pris un vol  pour se rendre à l'une des 7 merveilles du mondes naturelles soit; Les Chutes d'Iguazu! Pour ensuite se rendre en Argentine à Buenos Aires.

 

Lire aussi: Les Chutes D'Iguazù

Lire aussi: Buenos Aires, Argentine

 


Par: Backpacker Helper

 

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Commentaires

  • fred

    1 fred Le 25/10/2021

    C'est clair qu'il ne faut pas trainer n'importe où à Rio de Janeiro ! Le mieux est d'être accompagné par un local. Sinon pour les moins téméraire, pour un dépaysement total en France et pas très loin du brésil, il y a la Guyane. On y rencontre également des animaux un peu bizarre comme le pian par exemple pian

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